Sylvia
Barré mon coeur à double tour, et j'avais même jeté la clef
Ne voulais plus croire en l'amour, j'avais le coeur trop amoché
Pourquoi un verre dans ce bistro, moi qui n'ai pourtant jamais bu
J'aimais déjà à demi mot, cette inconnue
De l'autre côté de la rue

J'ai dû connaître mille naufrages, assez pour craindre les bateaux
J'ai vu en toi le beau rivage, celui donc rêve tous les matelots
Je vivais seul tous ces demains, après avoir vaincu la nuit
Mon corps vibrait pour ces matins, qu'on imagine et que l'on vit
Du coin des yeux, quand on te suit..

Sylvia, tu as pris mon coeur en otage
Mon pauvre coeur qui prend de l'âge
Et ne demande qu'à être heureux
Sylvia, est-ce que je dois tourner la page
Est-tu pour moi plus qu'un mirage
Dans le desert des couples heueux.

Je ne sais pas tou tu t'en va, j'ignore même d'ou tu viens
Il faut toujours un premier pas, pour se rejoindre par la main
Il n'est jamais de temps perdu à se comprendre, à se parler
Tel un mendaitn de coin de rue, faut se nourrir de défendus
Et ré-apprendre le verbe aimer..

Est-ce le coeur de Sylvia, qui m'interroge de ses grands yeux
Est-ce enfin l'heure du grand repas, ou si je dois fermer le feu
Si la temdresse de ton regard, ma main qui soue dans tes cheveux
Peut tuer le son d'une fanfare, c'est qu'il est temps des doux aveux
Qu'on dit en se fermant les yeux.

Paroles et musique: André Sylvain- Editons Mirage-
Socan-Canada- 2000.